& . ALL ABOUT ME

DONNÉES CONFIDENTIELLES :

NOM : Sparks
PRENOM(S) : Shawn
ÂGE : Dix-sept ans
ORIENTATION : Il ne s'est jamais vraiment posé la question… Mais c’est vrai qu’il y a chez les personne du même sexe que lui quelque chose d’horriblement attirant…
ARME : Une simple dague en argent avec un manche noir avec laquelle il peut faire des merveilles, ayant appris très jeune à s’en servir, on peut dire qu’il se débrouille assez bien – même très bien – avec cette arme. Mais il aime aussi griffer et mordre, moins efficace, certes, mais amusant selon lui.
GROUPE : Narcisse
RANG SOUHAITÉ : Soldat de Raven

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PHYSICAL APPEARANCE :


Du haut de ses dix-sept ans, Shawn mesure environ un mètre soixante-dix, ce qui, avouons le, n’est pas très imposant, mais ce n’est pas pour autant qu’il n’a pas une certaine prestance. Peut-être faible, sa prestance, mais elle existe quand même. De plus, il est très mince naturellement - pour ne pas dire trop mince – et le fait qu’il ne se nourrisse pas ne doit pas vraiment aider sa croissance. Il pèse seulement cinquante deux kilos pour son mètre soixante-dix. Il souffre d’anorexie depuis ses douze ans et jusque là, rien ni personne n’a réussit à lui faire retrouver un poids normal. Mais Shawn s’en fiche de toute manière, à vrai dire, même en étant maigre il plaît toujours autant, fille garçon, peu importe, il plaît et il le sait. Mais il arrive de temps en temps aux gens de le confondre avec une fille, ce qui ne manque jamais d’agacer fortement Shawn, et ses traits fins, voire peut-être même légèrement féminins, ne l’aident absolument pas. Il est très pâle, teint qui l’horripile un peu plus chaque jour. Il se donne l’impression d’être une sorte de geisha version masculine avec son teint trop blanc et ses lèvres légèrement pulpeuses – mais déjà trop selon lui- et trop rosées. Une peau qui marque vite, qui marque affreusement vite… Il suffit de la presser un peu trop pour qu’un bleu apparaisse. Ce qui n’est pas vraiment pratique quand on sait ce que Shawn s’amuse à faire subir à sa très chère peau… Mais malgré ces quelques points embêtants, il se sait parfait, il paraîtrait même que ce sont ces détails qui le gênent tant qui le rendent si… exceptionnel. Ce n’est même pas lui qui le dit…

Shawn ne supporte pas vraiment ses cheveux, peu importe la coupe qu’il essaye, elle ne le satisfait jamais entièrement. C’est comme s’il manquait à chaque fois quelque chose pour qu’elle lui plaise vraiment, mais depuis le temps, il n’en avait jamais trouvé une qui lui allait vraiment. Du moins, c’était son avis parce que pour une personne extérieure, ses coupes lui allaient plutôt bien, même plus que bien… Pour l’instant, ils sont rouge cuivrés, demain ils seront peut-être noir et plus tard blond… Il aime bien varier les couleurs au grès de ses envies, c’est bien la seule chose qu’il apprécie faire avec ses cheveux. Shawn n’a pas vraiment le temps de s’en occuper le matin alors ils sont toujours un peu désordonnés, comme s’il venait de passer une nuit délicieusement mouvementée.

Shawn a des yeux réellement magnifiques, d’un bleu si profond que l’on pourrait passer des journées entières à essayer de capter la moindre nuance de bleu qui traverse ses yeux. Un travail aussi minutieux que passionnant, encore faut-il aimé l’échec car jamais un dessin ou même une photo ne saurait retranscrire avec exactitude toutes ces nuances. Ses yeux ressortent encore mieux avec sa peau pâle et ses cernes presque noirs. Ses yeux sont sûrement la seule chose qui le démarque réellement. Des yeux d’un bleu envoûtants, à chaque fois que Shawn regarde quelqu’un dans les yeux, on a l’impression que son regard fouille votre âme, qu’il lit en vous comme dans un livre ouvert - alors que ce n’est pas tellement le cas, Shawn n’ayant aucun don pour ce genre de chose. Ses yeux laissent passer tant d’émotions, tant de sentiments qu’il est difficile de savoir exactement ce à quoi il pense. Si Shawn était un livre, il serait sûrement un dictionnaire : remplis de mots parfois très simples, parfois incompréhensibles, souvent avec des sens aussi multiples que variés mais toujours correctement rangés. Cependant, ses yeux si beaux sont étrangement fous, des yeux brillant de mille feux, mais loin de ressembler à ceux d’un enfant joyeux, ils tiennent plus du dément illuminé. Il y a très longtemps que ces yeux ont perdu leur innocence, Shawn a les yeux d’un jeune qui a simplement perdu les pédales à un moment de son existence. Juste comme ça.

Shawn est un adepte des hauts très serrés et très courts, il ne peut pas supporter les manches longues ou les cols roulés, ce n’est même pas une question de goûts, c’est juste qu’il peut faire des crises d’angoisses rien qu’à cause de ça. D’après l’unique psychologue qu’il avait vu il y a déjà quelques années, cela remonterait à un traumatisme dans son enfance. Mais il est obligé de mettre des lanières de cuirs autour de ses bras pour cacher les cicatrices qu’il s’est infligé tout seul et qu’il continue parfois à s’infliger et éviter ainsi toutes les questions indiscrètes qu’il pourrait y avoir à ce sujet. Contrairement à ses hauts, il ne porte des pantalons que longs et amples, uniquement par goût cette fois-ci.


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INTO MY HEAD :


Shawn est quelqu’un d’assez…dérangé. D’angélique, il n’en a que le physique. Mentalement, Shawn se rapprocherait plus du psychopathe en herbe. Il aime faire souffrir les gens, aussi bien mentalement que physiquement, mais surtout physiquement, pour le mental, il n’a jamais été très doué, mais il essaye de s’améliorer. Du mieux qu’il peut…
Mais ce qu’il préfère avant tout, c’est de se faire du mal, à lui. Comme ses avant-bras en témoignent assez bien d’ailleurs. Mais c’est plus fort que lui, il a besoin de voir la lame si fine, si tranchante de sa dague courir le long de sa peau blanche, trop blanche, et le contraste entre le rouge de son sang et le blanc de sa peau est tellement beau, tellement captivant, que même s’il voulait s’arrêter, il ne pourrait pas. Lui ne s’automutile pas pour évacuer son surplus de sentiment, d’émotion ou autre, non, s’il s’automutile, c’est uniquement parce qu’il aime ça. Et la souffrance est un moyen comme un autre de savoir que l’on est vraiment en vie…

Autre chose à savoir sur Shawn, c’est qu’il est constamment sur les nerfs. Toujours à se tordre les doigts et se mordre les lèvres jusqu’au sang comme s’il était en manque, ce qui ne peut pas tellement être le cas puisqu’il n’a jamais touché à la moindre drogue ou toute autre substance qui pourrait provoquer ce genre de dépendance. Il est simplement comme ça, toujours à la recherche du moindre bruit étrange, la moindre chose qui ne lui semble pas normale, un vrai chien de garde ce Shawn. Il ne dort que d’un œil, habitude qu’il a pris dès son plus jeune âge, à l’orphelinat. Très souvent victime d’hallucinations effrayantes - qu’il serait d’ailleurs dans l’incapacité de décrire, tellement tout lui semble flou, étrange - il se révèle particulièrement instable, mais surtout très agressif. Il n’hésite pas à mordre, griffer, étrangler ou frapper toute personne qui empiète sur son espace personnel – c’est-à-dire une personne qui se trouverait un peu trop près de lui dans ces moment-là -, il n’utilise sa dague qu’en cas de besoin, ou si une personne ayant toute son admiration le lui demande, ce qui est tout de même assez rare.
Tout cela forme la partie un peu démente de Shawn, parce que, malgré tout, il lui arrive aussi d’être relativement normal…

Shawn est un peu lunatique, il lui arrive de changer plusieurs fois d’humeur en quelques minutes, de changer de caractère aussi, et ce, presque sur commande. Shawn s’adapte parfaitement à toutes les situations et n’ai franchement pas difficile, sauf pour la nourriture. Là, c’est bien simple, il n’aime rien. Manger est, d’après lui, une perte de temps on ne peut plus importante. C’est pourquoi ça ne le dérange absolument pas de sauter plusieurs repas à la suite. Il mangera uniquement quand il sentira qu’il est sur le point de s’écrouler. Pas avant.
Il est très indécis aussi, à vrai dire, il ne doit pas exister plus indécis que lui. Il est incapable de prendre des décisions seul, il a sans cesse besoin d’un modèle, quelqu’un à admirer, quelqu’un qu’il pourrait servir de toute son âme et qui prendrait toutes les décisions à sa place, de telle sorte que lui n’aurait plus qu’à les appliquer. Plusieurs personnes ont déjà pris le risque de le comparer à un gentil toutou qui suivrait aveuglément son maître, et si Shawn ne peut pas vraiment nier cela, ça ne l’empêche pas de montrer ce que l’on subit lorsqu’on le traite de chien. Il n’a pas vraiment un égo surdimensionné, bien au contraire, mais il y a tout de même des limites à ne pas franchir, même avec lui.


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SEE ME OTHERWISE :


L’histoire de Shawn est depuis toujours un réel mystère aux yeux de l’orphelinat qui a recueilli le petit roux - ou plutôt blond vu qu’il ne s’était pas encore teint les cheveux à l’époque - alors âgé de sept ans, cet après-midi d’hiver dans la grande et belle ville qu’est Londres. Il est arrivé comme ça, un petit sac à la main contenant ses maigres affaires devant l’immense bâtisse grise. Shawn ne se rappelait pas vraiment de ce jour-là, il n’avait jamais eu une très bonne mémoire et les souvenirs les plus anciens qu’il avait remontaient à ses treize ans. Pas qu’il soit amnésique, il a juste depuis toujours - du moins, au moins depuis qu’il est arrivé à l’orphelinat Saint-Joseph – de sérieux problèmes de mémoire, ce qui fait qu’au fur et à mesure qu’il grandit, son cerveau efface ses souvenirs les plus anciens. Aucun médecin ou psychologue n'a pu expliquer ce phénomène, mais comme dit Shawn, il y a des choses que parfois on ne peut pas expliquer.

Shawn était donc arrivé devant les grilles de l’orphelinat et avait attendu plusieurs heures avant que la directrice de l’établissement ne le remarque. Elle avait été surprise de voir ce petit garçon plutôt bien habillé devant son orphelinat. Quand elle lui demanda ce qu’il faisait là, Shawn lui répondit le plus simplement du monde que son papa et sa maman ne voulaient plus de lui et qu’ils l’avaient déposé ici pour qu’on s’occupe de lui. Ce qui avait choqué la directrice, c’était le ton tout à fait naturel qu’employait le petit garçon, comme si tout cela était parfaitement normal. Il n’avait jamais voulu lui dire où il habitait avant, ni même le nom de ses parents, la seule chose qu’il avait bien voulu lui dire, c’était son prénom : Shawn. Son nom de famille, il accepta de le donner quelques années plus tard, mais il était déjà trop tard pour tenter de retrouver les parents, et Shawn, étant un enfant on ne peut plus adorable, la directrice et le reste du personnel n’avait pas très envie de s’en débarrasser.

Certes, Shawn était un enfant poli, discret, intelligent, mais il avait de nombreux problèmes avec les autres enfants de son âge. Avec les adultes, il était la pureté et l’innocence incarnée, mais dès qu’il se retrouvait seul avec d’autres enfants, il devenait plus…vicieux. Il aimait provoquer les autres enfants dans l’unique but qu’ils le tapent et qu’ils se fassent ensuite punir par la directrice qu’il avait dans sa poche depuis le début. Jamais un adulte, à cette époque là, n’avait pu, ne serait-ce qu’entrevoir cette personnalité de Shawn. C’est vrai qu’il semblait agité comme enfant, comme si quelque chose le poursuivait sans cesse, comme s’il attendait avec appréhension que quelque chose se produise. Shawn leur avait toujours donné cette impression, mais ils ne voyaient rien de bien important derrière ça. Shawn était donc adulé par les adultes et détestés par les enfants, le parfait équilibre selon lui. Admiration et haine. Il n’aurait pas pu demander mieux. Seulement, plus il grandissait, plus les autres le dépassaient – physiquement parlant – et d’un commun accord, ils décidèrent tous de se venger pour toutes les punitions écopées par la seule existence de Shawn et ce, de la manière la plus primaire qu’il soit : les coups. Si au départ toute cette violence l’avait dérangée, lui faisait du mal, plus le temps passait, plus il ressentait une certaine satisfaction à se faire taper, et à rendre les coups. Bien sûr, il ne pouvait pas vraiment faire le poids, les autres ayant une morphologie plus adaptée à ce genre de chose, mais Shawn parvenait tout de même à les amocher, un peu.
C’est à ce moment-là que le côté vraiment dérangé de Shawn se montra, même auprès des adultes. Il était de plus en plus courant de le retrouver en train de se faire saigner, rien qu’à l’aide de ses ongles. Il avait l’air d’un fou quand ses ongles grattaient de plus en plus vite sa peau meurtrie, la faisant de plus en plus rougir jusqu’à ce que la peau s’arrache et que le sang s’échappe de cette fine protection. Et son regard quand son sang coulait donnait froid dans le dos, réellement…

Il avait douze ans quand la directrice comprit qu’elle ne pourrait plus essayer de le faire revenir sur le droit chemin. Il devenait trop dangereux pour les autres mais surtout pour lui-même car il avait arrêté, de manière assez visible de se nourrir, ou du moins, il ne prenait que le strict minimum pour vivre. De plus, plusieurs fois d’autres orphelins étaient venus se plaindre de lui, ses mains se faisaient trop baladeuses à leur goût et il ne manquait pas une seule occasion de toucher un peu trop pour être innocent filles ou garçons, surtout les garçons à vrai dire… Shawn se retrouva donc un jour, sans aucune raison – de son point de vue – allongé sur le divan d’un psychiatre. Il n’avait pas ouvert une seule fois la bouche. Il ne voulait pas qu’une personne qu’il ne connaissait pas se permette de juger ce qu’il y avait dans sa tête et lui dise, une fois de plus, comme tous les autres, qu’il était fou, ou pas normal. Il savait très bien tout ça, ça ne servait à rien de le lui répéter tout le temps.
L’ambiance de l’orphelinat s’alourdissait chaque jour un peu plus, par l’unique présence de Shawn dans les parages, mais ça ne lui faisait ni chaud ni froid, lui aimait ce genre d’ambiance. Pleine de tension, électrique et étouffante au possible. Enfin, il essayait de s’en convaincre.

Puis un jour, il partit de l’orphelinat, tout simplement. Rien n’était plus facile pour lui, il était passé maître dans l’art de la discrétion et disparaissait à volonté. A vrai dire, il connaissait tellement le moindre recoin et grain de poussière de l’orphelinat qu’il n’eut aucun mal à fuguer par une porte dérobée que personne ne connaissait, à part lui, bien entendu. Shawn ne pensait pas que disparaître lui serait aussi…facile. Londres était une ville tellement vaste qu’il n’eut pas le moindre problème à trouver une rue suffisamment reculée à son goût, et malsaine, cela va sans dire. Seulement, quand on vit dans la rue, il faut rapidement comprendre qu’il est impossible de s’en sortir seul, qu’il faut, pour sa survie, trouver quelqu’un de plus fort que soit, près à nous protéger, et faire de tout son possible pour qu’il ne regrette pas son choix. Ca, Shawn l’avait comprit très rapidement, et à peine deux jours après sa fugue, il tomba par hasard sur un « gang » d’enfants de rue, mené par Mike, un grand brun qui prit rapidement le petit roux sous son aile, sa bouille d’ange l’aidant énormément, il faut bien l’avouer. Comme toujours, Shawn ne pu s’empêcher de provoquer, de la façon la plus subtile qu’il connaissait, les autres membres du groupe qui ne manquaient jamais une occasion de le frapper quand Mike avait le dos tourné, car le petit roux était une sorte de frère pour lui et il n’acceptait pas que quiconque le touche. C’est notamment Mike qui lui offrit la dague qu’il garde toujours avec lui depuis, et il lui apprit, bien entendu, à s’en servir, même s’il semblait que Shawn avait un don pour ça. Il maniait sa dague comme si elle était une continuité de son bras ce qui devint rapidement un plus pour lui. Pendant quatre ans Shawn mena cette vie tranquillement, rackettant les plus faibles que lui, n’hésitant pas à les menacer de sa dague s’ils ne semblaient pas convaincu par sa carrure malingre, son anorexie ne s’arrangeant pas au fur du temps, ce qui désespérait Mike qui ne savait plus quels stratagèmes utiliser pour le faire manger et ses hallucinations, pourtant faibles jusque là se manifestaient de plus en plus.

Shawn sentait que quelque chose allait se produire, à vrai dire, il le sentait depuis toujours. Toutes ses voix qui lui murmuraient des choses étranges à l’oreille, des sifflements parfois, tout cela, ce n’était pas lui qui se les imaginaient, ce n’étaient même pas des cauchemars comme le lui disait Mike. Non, tout cela était réel, tous ces gens qu’ils voyaient se battre sous ses yeux sans que cela n’affecte les autres personnes à côté de lui, non, il ne rêvait pas tout cela. Ca semblait si vrai…
Shawn marchait dans la rue quand un bruit le fit s’arrêter dans sa marche, brusquement. Des clochettes. Inconsciemment ou non, Shawn regretta de ne pas avoir vu Mike cette journée là, car son instinct lui disait qu’il ne pourrait sûrement plus le voir avant un petit moment. Puis le bruit s’accentua, et la rue dans laquelle se trouvait Shawn devint de plus en plus floue, jusqu’à disparaître. Totalement. Une silhouette s’approcha de lui, de plus en plus claire. Shawn restait immobile, ne sachant pas vraiment comment réagir face à cette apparition, il fut tenté de saisir sa dague qui reposait sagement dans sa botte, mais quelque chose lui disait que c’était une mauvaise idée, une très mauvaise idée. Qu’il ne devait surtout pas s’attaquer à plus fort que lui, mais surtout, que cette personne détenait des clés, des clés qu’il ne pourrait jamais avoir s’il ne l’écoutait pas. Alors, quand la personne aux clochettes lui tendit la main, Shawn l’attrapa, tout simplement.
Puis à ce moment, tout devient sans importance, Shawn entend, écoute la voix, il réalise aussi, peut-être, sûrement même, mais il ne bouge pas. Il regarde toutes les images qui défilent sous ses yeux, subjugué par tous ce qu’il voit. Tout ce sang, cette guerre, ces clans, ce nouveau monde appelé Millénium, caché aux yeux des humains normaux. Il ne sait pas s’il doit âtre enthousiaste ou effrayé, sûrement les deux. Shawn n’a jamais pu choisir. Enfin, jusqu’à maintenant…

Que choisir ? Sûrement pas les Sérénités, le pacifisme, ça ne l’a jamais vraiment intéressé. Tous ceux qui le connaissaient ne serait-ce qu’un peu pourrait le dire. Les décadents ? Tentant, mais Shawn ne les comprenaient pas, il ne comprenait pas ce qu’ils faisaient là et Shawn n’aimait pas ne pas avoir de but. Depuis toujours il n’avait pas de but alors maintenant qu’on lui donnait le choix, choisir cette voie semblait tout simplement impensable. Et puis les Narcisses, cruel, il ne l’était peut-être pas, mais il aimait faire souffrir les autres. Etait-ce cela que l’on appelait la cruauté ? Quant à la loyauté, il ne l’était qu’avec ceux qui le méritaient vraiment. Et les quelques images qu’il avait pu voir de ce Raven, maître des Narcisses, lui disaient qu’il était ce genre de personne que l’on pouvait – ou plutôt devait – admirer sans aucune limite.
Pour la première fois de sa vie, Shawn prit une décision en véritable état de cause : il rejoindrait les rangs des Narcisses et se débrouillerait pour se faire une place auprès de son nouveau maître, ou bien, ce nouveau monde n’avait aucun intérêt pour lui.



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BEHIND THE MASK :

PRÉNOM // PSEUDO : Heero ! Parce qu’Heero l’est cool…
ÂGE : 16 ans
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? : Une illumination soudaine… D’accord… C’est le narcissique en chef qui m’a passé le lien =)
CODE : Mais oui mon chou ! XD. <= Je tente... Si c'est pas ça, je me pends

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Dernière édition par Shawn Sparks le Mer 4 Nov - 18:36, édité 3 fois

OMG.

Crois-toi chanceux, xD.
J'ai eu le courage, avant d'aller me coucher, de lire ta présentation. :3.
Donc c'est parfait ! o__o.
Vraiment.

Allez, vas donc gambader dans Millénium mon petit. ~