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 Vesper Eitingon.

MessageAuteur
MessageSujet: Vesper Eitingon.   Vesper Eitingon. EmptySam 31 Oct - 19:42

[Je m'excuse d'avance pour les innombrables fautes d'orthographes que j'ai du commettre mais je suis contraint de me déconnecter d'internet pour le moment. Je me relierai ultérieurement. Merci. ]

& . ALL ABOUT ME


    DONNÉES CONFIDENTIELLES :

    NOM : Eitingon.
    PRENOM(S) : Vesper.
    ÂGE : 21 ans.
    ORIENTATION : Misanthrope.
    ARME : Un pistolet.
    GROUPE : Circus.
    RANG SOUHAITÉ : Bouffon de Circus.

    ................

    PHYSICAL APPEARANCE :

    Il était l’homme dans le train que l’on apercevait sans reconnaître, auquel on accordait un unique regard avant de se détourner sans se rendre compte que l’on avait déjà oublié ce visage. Il était celui que l’on évitait sur le trottoir et dont on ne souvenait jamais de l’apparence que l’on venait pourtant juste de croiser.
    Il possédait une silhouette fine, cela ne faisait aucun doute. Tout son corps semblait avoir été étrangement étiré. De taille moyenne, la plupart de ses membres osseux étaient légèrement trop longs. Ses bras ballants pendaient bêtement de chaque côté pour se terminer par deux grandes mains calleuses aux doigts fins. Tandis que ses jambes arquées, de longueurs égales, supportaient son maigre poids, manquant de perdre leur équilibre à chaque pas. L’une, la droite, tremblait légèrement. L’ensemble du corps s’accordait dans une bizarrerie intéressante. Les membres semblaient s’emboiter les uns dans les autres par des articulations largement mise en valeurs. Il ressemblait à une marionnette grossièrement assemblée.
    On ne pouvait pas dire qu’il soit beau.
    Ce qui frappait le plus était sa peau d’une pâleur affligeante qui frôlait le blanc immaculé. Comme pour accentuer la chose, il était aussi d’une maigreur presque rachitique, laissant ses côtes, sous son torse, abominablement apparentes.
    Et plus haut, posé sur un cou trop long, se tenait le visage fin au teint maladif proche de la transparence. Le menton pointu, le nez étiré, la bouche trop longue et sans lèvres, comme une entaille faite au couteau. Il souriait tristement comme un sourire forcé qui lui donnait une expression stupide et vaine. Puis au centre de ce chef d’œuvre, deux grand yeux ronds bleu verdâtre comme ceux des poissons, aux pupilles dilatées et bien trop petites pour leurs orbites. Ils étaient surmontés de deux sourcils noirs recourbés et qui exprimaient une étrange inquiétude mélancolique. Le tout était surmonté de mèches trop longues et d’une noirceur qui jurait atrocement avec la blancheur de la peau. Les mèches s’entremêlaient dans un désordre inégal, tombant sur son front et descendant dans son cou d’après une coupe abstraite.
    Il s’habillait simplement, sans originalité. Une chemise blanche et un jean délavé. Pas d’excentrisme, non, jamais de mise en valeur car il n’y avait rien à mettre en valeur. Excepté l’étrangeté de tout son être, car sans se le caché, il connaissant le peu d’attirance que les autres aurait pu avoir pour lui. Il se savait repoussant.
    Non seulement il n’avait pas le physique facile, mais il était aussi d’une nervosité tendant vers le paroxysme. Sursautant sans aucun prétexte, tremblant soudainement pour des raisons encore moins explicables, il était aussi souvent parcouru de légers spasmes déformant horriblement son visage.
    Oh non, on ne pouvait pas dire qu’il soit beau.
    Un manque certain de virilité dans le peu de matière musculaire. Une forte tendance à trembler pour des raisons inexplicables. Une lacune au niveau de la confiance par la posture légèrement voutée. Une finesse qui frisait la maigreur. Une pâleur qui ressemblait à celle des cadavres. Une banalité effrayante.

    ................

    INTO MY HEAD :

    Comment me décrire ? Il est difficile de faire une description objective sans s’enjoliver ou au contraire se dégrader. Je dois sûrement faire partie de la première catégorie puisque je n’ai absolument rien qui puisse être envié. Égoïste, lâche, peureux, infidèle, peu sympathique, malchanceux, repoussant, traitre, la seule qualité que l’on pourrait me prêter est cette capacité à survivre malgré tous les imprévus qui semblent s’acharner sur ma pauvre tête. J’aurai pu être hypocrite pour tenter de cacher ces défauts mais la vie ne m’a pas même donné cette chance.
    Ma condition n’a jamais été qu’une succession de conséquences décidées arbitrairement par le hasard. Je ne décide pas de ma vie, c’est la vie qui me décide. Alors non, on ne peut pas sincèrement dire que je sois réfléchis ou tout simplement intelligent. J’aurai préféré que cela soit autrement mais même avec une chance de recommencer cette putain de vie, je manquerais cruellement de volonté. Alors je vais continuer à vivre ou plutôt à survivre car c’est tout ce que je sais faire. Subir.
    Je n’ai pas de honte à le dire : je suis inutile et je ne sais rien faire. Au contraire, j’aggrave les situations. De nature peureuse, je suis un lâche qui abandonnera tout principe pour sauver sa misérable peau même en échange de la mort de celles des autres. Je retourne ma veste sans me rendre compte des conséquences pour autrui ou même pour moi-même. Je ne m’attarde jamais sur les conséquences, focalisé seulement sur le présent et hanté inlassablement par le passé. Alors vous pouvez penser que je suis un salopard car j’en suis un. Je suis et je resterai toujours Vesper, un raté. Haïssez-moi ou ayez pitié, ça n’a pas d’importance à mes yeux. Rien n’en a. Je ne m’aime ni ne me déteste, mais je me suis accepté comme cela. Je me suis accepté enfoiré. Et quoique les autres puissent en dire, on ne refait pas sa condition. Sa condition d’être humain. Je n’existe que pour moi-même. Je déteste vivre, j’ai peur de mourir. Tuez-moi si ça vous chante, je n’attends que ça.
    Ce que j’aime, ce que je déteste, toutes ces banalités auxquels l’on aime s’attarder, change en fonction des jours. J’aime la pluie quand il ne pleut pas, j’aime la chaleur lorsqu’il fait froid. Par nature je ne suis jamais satisfait, jamais heureux ni malheureux, jamais joyeux ni triste. Je suis un emmerdeur silencieux. Je n’ouvre la bouche que lorsque l’on m’y autorise pour bafouiller des « Euh… Ah… Hm… » qui ne veulent rien dire, qui désespèrent les interlocuteurs, qui les font espérer que plus jamais ils n’auront à me parler. Je hais de toute façon les dialogues qui me font passer pour un attardé et m’obligent à essuyer les états d’âmes de ceux qui ont le moins de signifiances à mes yeux.
    Alors oui, dans ma tête c’est le bordel. C’est des sensations amplifiées, des sons inventés, des visions imaginées, tout droit sorti de mon inconscient détraqué. Le monde je ne le vois pas, je le ressens. Et la moindre sensation fait réagir tout mon corps si bien que ce n’est jamais le repos dans mon âme mais toujours cette alerte qui me fait fuir. Vous l’aurez compris, mieux m’avoir comme adversaire que comme allié.
    Je suis égoïste, lâche, peureux, infidèle, peu sympathique, malchanceux, repoussant, traitre. Je suis un homme, tout simplement.
    ................

    SEE ME OTHERWISE :

    Le métro avançait à une allure monotone, s’arrêtant régulièrement de stations en stations. Un flux et reflux de passagers montait puis descendait, emplissant le wagon pour le vider. Une voix nasillarde et irréelle annonça mécaniquement : « Châtelet-les-Halles. Châtelet-les-Halles. Attention à la marche en descendant du train.», le train ralentit peu à peu pour s’arrêter entièrement laissant échapper une foule d’hommes et de femmes pressés, énervés par la routine matinale. Il était 7h30 du matin et Paris s’éveillait.
    Sur le quai sous-terrain c’était une odeur d’eau croupie s’étant depuis bien longtemps insinué dans les murs, une puanteur de renfermée, d’humidité et de saleté accumulée depuis des années. Et les gens se bousculaient, agités par le désir de rejoindre la surface, jouant du coude, donnant des coups simplement pour énerver son voisin. C’est une masse informe et mouvante, grisâtre et terne. Puis, assis sur quelques sièges, se tenait une dizaine de personnes attendant courageusement le prochain train. Un homme en costume noir. Un étudiant à lunette rectangulaire. Un adolescent en toge rouge, son vêtement écarlate se détachant subtilement de la pâleur ambiante englobant le quai. Il se lève et avance tranquillement au milieu de la foule, faisant tinter les grelots de son habit, son clair et résonnant par-dessus le tumulte des gens affairés. Et il s’approche lentement, d’un pas assuré tout en souriant. Personne ne s’arrête pour admirer cette créature lumineuse. Affairés à leur propre monde, tous le frôlent, passent à côté sans pour autant l’apercevoir. Et il continu de marcher d’un pas appuyé pour venir se placer à quelques mètres seulement et entonne d’une voix calme et douce mais profonde et impassible.

    « Bonjour. Qui es-tu ? »

    Mon nom est Vepser, bien que ça n’ai pas grande importance. En fait, pas grand-chose en moi n’a de l’importance et je suis moi-même d’une importance quelconque, d’une importance nulle, sans importance. Ma vie n’a jamais été d’une originalité palpitante et pourtant les choses ne se passent pas toujours comme nous les prévoyons et la vie réserve parfois encore des imprévus plus ou moins ennuyeux même aux plus misérables d’entre nous. Les miracles que nous espérons n’existent pas, et tout ce que Dieu nous offre généreusement, ce sont encore plus de raisons de le prier pour qu’il nous sauve de cet enfer que nous appellerons tout simplement la vie. Il doit bien rire, dans son Jardin d’Eden, à nous voir nous démener contre la mort, à nous tuer à vivre. Oh oui, il doit bien rire.
    Je suis né d’une famille ni pauvre, ni riche. Aisé si c’est le mot. J’ai grandis entouré de cinq frères et sœurs mais toujours comme si j’étais fils unique. Je ne me suis jamais intéressé aux études si bien que j’ai redoublé par deux fois, passant mon baccalauréat à 20 ans. Je suis devenu assistant dans un journal méconnu de la population française. Voila à quoi peut se résumer ma vie. A bien peu de choses en vérité. Alors non, je n’attends pas grand-chose d’elle et pourtant elle m’a réservée ce qui va sûrement me la couter.
    Dieu ne m’aime pas beaucoup. Car même dans ce quotidien putride qu’il m’a donné, j’ai été plongé dans l’inconnu mortel. Et aujourd’hui je me noie. Millenium. Quel noble nom pour ce mode qui causera ma mort certaine.
    C’était d’abord des rêves étranges. Un monde médiéval et une voix murmurant au loin, comme dans un souffle, des mots indistincts. Puis des visions étranges, un garçon en toge rouge et toujours cette voix qui l’accompagnait. Toujours. « Tu es différent » soufflait-elle parfois. Différent. Je le savais déjà. Les êtres normaux ont des amis. Les êtres normaux rient, pleurent. Les êtres normaux aiment la musique, le cinéma, la lecture. Les être normaux sont attirants et moi je suis tout simplement repoussant. J’aurai tellement aimé ne pas être différent. J’aurai aimé sortir le soir avec des personnes qui m’apprécie. Lire le dernier livre sortie que tout le monde a lu et dont tout le monde parle. Voir la dernière daube cinématographique pour en rire ensuite. Aller au restaurant en famille. Mais tous ces privilèges ne m’ont pas été accordés. Tous ces crétins qui rêvent d’être différent, d’être un marginal incompris de la société, tous ces idiots ne savent pas ce que c’est, ils ne peuvent comprendre.
    Et puis… et puis plus rien. L’Enfant Divin m’a ‘choisi’, moi… Pourquoi ? Sûrement il n’avait pas besoin d’un lâche tel que moi. Alors pourquoi ? Dieu me hait. Il me hait. Mais à Millénium il n’y a plus de Dieu. Il n’y a que ces démons de décadents et de narcisses et ceux de sérénité, hommes se croyants anges. Et puis il y a Circus. Circus.


    « Qui es-tu ? »
    Je suis… Je suis…
    « Vesper. »
    Mais ça ne veux rien dire.
    « Dans quel camps seras-tu ? »
    Non. Je ne veux pas. Je ne veux pas être mêlé à tout cela. Partir, fuir, trouver un moyen de s’échapper.
    « Trop tard. »
    Et l’Ombre sourit. Trop tard.
    « Circus ça sera ! »
    Trop tard. Trop tard…


    ................

    BEHIND THE MASK :

    PRÉNOM // PSEUDO : Vesper, tout simplement. :3
    ÂGE : 1660 ans.
    COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? : Par les partenaires (je crois o_ô).
    CODE : Mais oui, mon enfant. ~

    ................
Vesper Eitingon
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× Arme : Un pistolet.
× Reminder:

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MessageSujet: Re: Vesper Eitingon.   Vesper Eitingon. EmptySam 31 Oct - 20:02

    ...


    C'est tout simplement inadmissible !
    Inadmissible d'avoir une fiche aussi parfaite !
    C'est alors avec une mention spéciale que je te valide mon cher Bouffon.
    (C'est Ewon qui va être content, tiens.)

    Amuse-toi bien sur Millénium. ~
    Enjoy.
    L'Ombre.


    Vesper Eitingon. 091030104513672775
The Shadow
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MessageSujet: Re: Vesper Eitingon.   Vesper Eitingon. EmptySam 31 Oct - 22:11

Merci. :3
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MessageSujet: Re: Vesper Eitingon.   Vesper Eitingon. Empty

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